Le Syndicat National des Professionnel·le·s de la Petite Enfance (SNPPE) appelle tous les professionnels à la grève le 2 février 2023. Il demande entre autres une revalorisation des salaires.
Le SNPPE est plus motivé et déterminé que jamais à faire entendre la voix des professionnels de la petite enfance. C’est pourquoi il organise une grève nationale le jeudi 2 février 2023.
Voici ses revendications :
– Une augmentation « immédiate » des salaires « Alors que les salaires du secteur sont plus faibles que les salaires en France, alors qu’il est confirmé qu’il manque près de 10 000 ETP dans le secteur de la petite enfance, le gouvernement n’a ABSOLUMENT RIEN fait de concret pour valoriser les salaires de la petite enfance », indique le SNPPE dans son communiqué.
Pour rappel, Jean-Christophe Combe, le 22 septembre dernier, lors de la séance plénière du comité de filière avait comme promis fait des annonces concernant les rémunérations des pros. Des annonces qui en avaient laissé plus d’un sur leur faim. « L’État (…) sera prêt à accompagner financièrement des revalorisations salariales, en cohérence avec notre ambition de création du service universel d’accueil du jeune enfant sous réserve de plusieurs conditions préalables », avait ainsi déclaré le ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées.
– Une amélioration « sensible » des conditions de travail
– Le SNPPE se prononce également contre la réforme des retraites. Il explique avec un calcul mathématique que, vu leurs conditions difficiles de travail et notamment le fait qu’ils portent des enfants toute la journée, les pros de terrain ne pourront physiquement pas travailler jusqu’à l’âge de 65 ans.
– La suppression de la réforme des services aux familles. « Cette réforme, initiée pour simplifier le secteur de la petite enfance, comporte une ordonnance, 2 lois, 6 décrets, 3 arrêtés et d’autres textes sont encore annoncés. Les professionnel·le·s n’en peuvent plus de cet amoncellement de textes, qui, ajoutés aux protocoles Covid et à la pénurie de professionnel·le·s, les ont complètement usés, épuisés », dénonce le syndicat.
Voir le communiqué de presse du SNPPE