Bronchiolite : quels sont les signes qui doivent inciter les professionnels à prévenir les parents en cas d’urgence?

Nous sommes actuellement en pleine épidémie de bronchiolite. C’est une maladie virale qui peut nécessiter selon l’âge des enfants une hospitalisation. Quels signes doivent alerter les professionnels de la petite enfance ?

Il y a de plus en plus de cas en pédiatrie, mais heureusement, seulement 2% des enfants qui en souffrent sont hospitalisés.

Comment mesurer l’urgence de la situation?

La bronchiolite est dangereuse principalement pour les enfants de moins de 3 mois, les bébés prématurés ou les bébés atteints de maladies chroniques. Pour mesurer la gravité de la situation, plusieurs critères sont évalués.

« Il faut voir un médecin en urgence, quand le nourrisson à une fréquence respiratoire (une inspiration + une expiration) supérieure à soixante par minute ou s’il a des difficultés à respirer, avec par exemple un battement des ailes du nez ou le thorax qui se creuse quand il respire », décrit le docteur Bertrand Delaisi, pneumo pédiatre à Paris.

Vous devez également être vigilant si le bébé boit moins de 50% de ses biberons trois fois d’affilée, ou s’il a moins de 6 semaines.

« Pour synthétiser, il faut prevenir les parents et un responsable en urgence lorsqu’un enfant de moins d’1 an présente un épisode de sifflement respiratoire, lorsqu’il a un rhume, une toux et, en plus, des signes de détresse respiratoire ; s’il n’arrive pas à s’alimenter ou encore s’il est tout mou, sans tonus, s’il devient bleu, s’il fait des pauses respiratoires », résume le professeur Gras-Le Guen.

D’où vient la bronchiolite ?

Source shéma : http://medecine.hebergratuit.com/

La bronchiolite est une maladie virale causée dans 80 % des cas par le virus respiratoire syncytial (VRS) qui infecte les petites bronches, les bronchioles.
Le virus provoque une inflammation et des sécrétions des petites bronches, provoquant des problèmes respiratoires. Cette maladie débutant par un simple rhume pendant deux ou trois jours, évolue ensuite vers des problèmes respiratoires, une toux et une respiration rapide et sifflante.

Il s’agit d’une maladie généralement bénigne, avec des formes qui peuvent être modérées ou sévères. Les plus à risques sont les jeunes enfants et plus encore ceux de moins de 3 mois qui peuvent présenter des symptômes sévères nécessitant une hospitalisation.
La maladie guérit en huit à dix jours, mais une toux persistante peut durer encore deux semaines.

« Un enfant peut présenter plusieurs épisodes de bronchiolite, car le fait d’avoir eu la maladie une fois n’entraîne pas une immunité totale, poursuit le professeur Gras-Le Guen. Mais c’est comme pour la gastro : le premier épisode de bronchiolite peut être sévère, les suivants sont en général moins graves. »

Quel est le traitement ?

Il n’y a malheureusement pas de traitement pour le moment. « Plusieurs essais de médicaments antiviraux destinés à traiter la bronchiolite sont en cours d’évaluation, mais aucune molécule n’est sur le marché pour l’instant », ajoute le professeur Bertrand Delaisi.
Il faut donc attendre que le système immunitaire de l’enfant développe seul ses anticorps contre le virus pour que la maladie finisse par guérir d’elle-même.

Certains nourrissons atteints de formes sévères ont besoin d’aide pour traverser les moments les plus difficiles. Les nourrissons qui ont besoin d’une hospitalisation en pédiatrie ou en réanimation pour passer le cap de la maladie bénéficient d’une perfusion afin de les hydrater, d’une oxygénothérapie pour les aider à respirer et d’une sonde gastrique pour les nourrir, décrit le professeur Gras-Le Guen.

Chaque année en France, il y a malheureusement quelques décès, essentiellement chez des enfants atteints de maladie chronique et chez les grands prématurés.

Certains parents confondent l’asthme et la bronchiolite, ce sont deux maladies disctinctes avec des mécanismes différents. Il est important de les rassurer, un enfant qui a souffert de bronchiolite ne développera pas systématiquement de l’asthme.

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La bronchiolite est dangereuse principalement pour les enfants de moins de 3 mois, les bébés prématurés ou les bébés atteints de maladies chroniques. Pour mesurer la gravité de la situation, plusieurs critères sont évalués.

« Il faut voir un médecin en urgence, quand le nourrisson à une fréquence respiratoire (une inspiration + une expiration) supérieure à soixante par minute ou s’il a des difficultés à respirer, avec par exemple un battement des ailes du nez ou le thorax qui se creuse quand il respire », décrit le docteur Bertrand Delaisi, pneumo pédiatre à Paris.

Vous devez également être vigilant si le bébé boit moins de 50% de ses biberons trois fois d’affilée, ou s’il a moins de 6 semaines.

« Pour synthétiser, il faut prevenir les parents et un responsable en urgence lorsqu’un enfant de moins d’1 an présente un épisode de sifflement respiratoire, lorsqu’il a un rhume, une toux et, en plus, des signes de détresse respiratoire ; s’il n’arrive pas à s’alimenter ou encore s’il est tout mou, sans tonus, s’il devient bleu, s’il fait des pauses respiratoires », résume le professeur Gras-Le Guen.

D’où vient la bronchiolite ?

Source shéma : http://medecine.hebergratuit.com/

La bronchiolite est une maladie virale causée dans 80 % des cas par le virus respiratoire syncytial (VRS) qui infecte les petites bronches, les bronchioles.
Le virus provoque une inflammation et des sécrétions des petites bronches, provoquant des problèmes respiratoires. Cette maladie débutant par un simple rhume pendant deux ou trois jours, évolue ensuite vers des problèmes respiratoires, une toux et une respiration rapide et sifflante.

Il s’agit d’une maladie généralement bénigne, avec des formes qui peuvent être modérées ou sévères. Les plus à risques sont les jeunes enfants et plus encore ceux de moins de 3 mois qui peuvent présenter des symptômes sévères nécessitant une hospitalisation.
La maladie guérit en huit à dix jours, mais une toux persistante peut durer encore deux semaines.

« Un enfant peut présenter plusieurs épisodes de bronchiolite, car le fait d’avoir eu la maladie une fois n’entraîne pas une immunité totale, poursuit le professeur Gras-Le Guen. Mais c’est comme pour la gastro : le premier épisode de bronchiolite peut être sévère, les suivants sont en général moins graves. »

Quel est le traitement ?

Il n’y a malheureusement pas de traitement pour le moment. « Plusieurs essais de médicaments antiviraux destinés à traiter la bronchiolite sont en cours d’évaluation, mais aucune molécule n’est sur le marché pour l’instant », ajoute le professeur Bertrand Delaisi.
Il faut donc attendre que le système immunitaire de l’enfant développe seul ses anticorps contre le virus pour que la maladie finisse par guérir d’elle-même.

Certains nourrissons atteints de formes sévères ont besoin d’aide pour traverser les moments les plus difficiles. Les nourrissons qui ont besoin d’une hospitalisation en pédiatrie ou en réanimation pour passer le cap de la maladie bénéficient d’une perfusion afin de les hydrater, d’une oxygénothérapie pour les aider à respirer et d’une sonde gastrique pour les nourrir, décrit le professeur Gras-Le Guen.

Chaque année en France, il y a malheureusement quelques décès, essentiellement chez des enfants atteints de maladie chronique et chez les grands prématurés.

Certains parents confondent l’asthme et la bronchiolite, ce sont deux maladies disctinctes avec des mécanismes différents. Il est important de les rassurer, un enfant qui a souffert de bronchiolite ne développera pas systématiquement de l’asthme.

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